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5 mythes sur l’alimentation des enfants : la vérité pour des repas sereins et joyeux

Garçon qui mange son repas dans sa chaise haute

L’alimentation des enfants est un sujet qui préoccupe beaucoup de parents. Entre conseils

d’amis, articles et informations sur Internet, il est facile de se sentir perdu. Pourtant, certaines idées reçues persistent depuis longtemps et influencent la manière dont nous proposons la nourriture à nos tout-petits. Dans cet article, nous démystifions 5 mythes courants sur l’alimentation des enfants, pour vous aider à créer une relation positive avec la nourriture et à mieux comprendre les besoins de votre enfant.


1️⃣ Mon enfant doit finir tout son assiette pour grandir sainement


Beaucoup de parents pensent qu’un enfant doit absolument terminer son assiette pour bien grandir. En réalité, les bébés et les jeunes enfants régulent naturellement leur appétit. Leur corps sait quand il a assez mangé. Les forcer à finir leur repas peut créer une relation négative avec la nourriture et entraîner une pression inutile à la table.


Astuce bienveillante : Proposez des portions adaptées à l’âge de votre enfant et laissez-le décider de la quantité qu’il souhaite manger. S’il souhaite en ravoir, notre rôle en tant que parent n’est pas de décider s’il a assez mangé ou non, mais de lui en redonner simplement. L’important est de respecter ses signaux de faim et de satiété.


2️⃣ Les enfants qui mangent beaucoup de sucreries deviennent hyperactifs


C’est un mythe très répandu : le sucre serait responsable de l’hyperactivité chez les enfants. Les études scientifiques montrent qu’il n’existe pas de lien direct entre la consommation de sucre et l’excès d’énergie ou l’hyperactivité. Les comportements des enfants peuvent être influencés par l’excitation de l’environnement, les fêtes ou les moments festifs, et non par le sucre lui-même.


Astuce pratique : Plutôt que d’interdire totalement les sucreries, privilégiez une consommation occasionnelle et encadrée, tout en maintenant une alimentation équilibrée et variée.


3️⃣ Introduire un allergène tôt peut provoquer une allergie


De nombreux parents hésitent à introduire certains aliments allergènes, comme les arachides, les œufs ou le poisson, par peur de provoquer une réaction allergique. Pourtant, des recherches récentes montrent que l’introduction progressive et précoce (entre 4 et 6 mois) de ces aliments peut réduire le risque d’allergie. Bien sûr, il est important de suivre les recommandations de votre pédiatre, surtout si votre enfant présente un risque allergique particulier. Voici le Guide d'introduction des allergènes prioritaires chez les nourrissons pour plus de détails.


Astuce nutritionnelle : Introduisez les aliments allergènes un à un, en petites quantités, et observez attentivement les réactions de votre enfant. La prévention est souvent plus efficace que l’évitement strict.


4️⃣ Si un enfant refuse un aliment une fois, il ne l’aimera jamais


Il est très courant qu’un enfant refuse un nouvel aliment du premier coup. Cela peut décourager certains parents, mais la réalité est que les enfants ont besoin de plusieurs expositions avant d’accepter un aliment. Selon les études, il peut falloir 15 à 20 tentatives (parfois plus !) pour qu’un enfant goûte et apprécie un nouvel aliment. La patience et la persévérance sont essentielles.


Astuce pratique : Continuez à proposer l’aliment, sans pression, et essayez de le présenter de manière ludique. Couper les légumes en formes amusantes ou créer des assiettes colorées peut encourager la curiosité.


5️⃣ Mon enfant ne peut pas avoir son dessert s’il ne mange pas son repas principal


Punir ou récompenser avec de la nourriture peut créer une relation négative avec certains aliments. Interdire le dessert si le repas principal n’est pas terminé n’aide pas votre enfant à développer des habitudes alimentaires équilibrées. Cela peut même provoquer une aversion ou un sentiment de culpabilité autour de certains aliments.


Astuce bienveillante : Séparez le plaisir du dessert de la quantité de repas consommée. Proposez plutôt le dessert comme un complément au repas, peu importe la quantité consommée. Offrir le dessert en même temps que le repas peut également être une astuce pratique pour mettre tous les aliments sur le même piédestal. Vous pourriez être surpris de l’ordre dans lequel les aliments sont consommés ! Pour ma part, à la maison, je mange parfois une bouchée de muffin choco-banane entre deux bouchées de saumon… pourquoi pas ? 😉


Conclusion : instaurer des repas sereins et joyeux


En résumé, il est important de respecter le rythme et les signaux de votre enfant, de proposer une alimentation variée et colorée, et de garder le plaisir de manger au centre des repas. En déconstruisant ces mythes, vous pourrez instaurer une relation saine et positive avec la nourriture dès le plus jeune âge.


💡 Petit rappel pour les parents : Les enfants apprennent par l’exemple. Mangez varié, partagez les repas en famille et transformez chaque moment de table en une expérience agréable et joyeuse.

Vous avez des questions sur l’alimentation de votre enfant ?


Si vous avez des questions ou des préoccupations concernant l’alimentation de votre enfant, n’hésitez pas à me contacter ou à prendre rendez-vous. Il me fera plaisir de vous accompagner dans votre démarche, que ce soit pour retrouver plus de plaisir à la table ou pour vous aider à gérer une préoccupation particulière liée à l’alimentation de votre enfant. Ensemble, nous pouvons rendre les repas plus sereins, agréables et équilibrés pour toute la famille.


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